Un peu de moi… – L’histoire du Dimanche #2

Salut vous toutes et tous !

(Dites moi, y a t-il parmi vous, chers lecteurs, des représentant de la gente masculine? Oui ça m’intrigue.)

Je ne l’avais pas prévu comme ça, mais attention, je parle beaucoup. Vraiment beaucoup. Et principalement de moi, de ces derniers mois de ma vie. Que vous soyez avertis, donc, cet article est un très long 3615MALIFE !

Je reviens vers vous après une petite absence dont j’avais besoin et qui m’a fait beaucoup de bien. Outre le fait de déserter la blogow, c’est de l’internet tout entier dont je me suis éloignée. C’est dingue le bien fou que ça procure. J’ai passé mes soirées à avancer ma lecture d’Harry (presque fini le tome 5, mais pas envie sachant ce qui m’attends!!) et je lis même maintenant plusieurs heures en pleine journée, en profitant des supers rayons de soleils qui illuminent mon modeste studio !

Pourquoi cet éloignement ? Et bien il découle de la « journée sans écran » de mon challenge, et j’ai tenu bon, si bien que j’ai prolongé la chose et maintenant je suis fière de voir que je passe moins de temps qu’avant à flâner sur le web, et que faire autre chose me parait être une très bonne idée. Même niveau séries je me suis calmée. Bon, je ne garanti rien, si jamais je retombe sur une aussi belle drogue que Breaking Bad, Sherlock, Utopia, Doctor Who ou encore Fargo ou Kaamelott… Mais vraiment, je suis contente de voir que je sais maintenant m’occuper autrement et surtout que j’y prends un réel plaisir !

Concernant les news du Challenge, c’est un peu à ce propos que je vous écris en fait, je m’en veux un peu beaucoup car je n’ai non seulement pas réussi à m’y tenir à chaque jours ni à vous en faire un résumé (mais ça, c’est plutôt logique, vu que je n’avais parfois rien à vous dire. Surtout si c’était pour étaler mes pathétiques échecs…)

DONC. J’ai repensé la chose, et sans déclarer forfait, car ce n’est absolument pas mon genre, je laisse mon programme affiché bien au dessus de mon lit et je compte simplement m’y atteler un jour par-ci, par-là, quand l’envie et l’inspiration frapperont à la porte de ma motivation un peu trop endormie ces derniers temps. Car je compte bien tout faire. J’en ai besoin. C’était juste trop tôt.

Et là attention, je vais vous raconter ma vie, celles qui le veulent peuvent partir tout de suite.

Trop tôt car je suis dans une période de ma vie très inégale depuis août, date à laquelle j’ai quitté mon super job avec perte et fracas (je vous passe les détails, c’est trop laborieux), en perdant par la même occas’ mon seul revenu, mon cercle social (les voisins commerçants étaient devenu mes potes d’H24, mes clients habitué étaient eux aussi de supers rencontres) et dans le même temps, je perdais de vue les gens qui comptais pour moi suite à des déménagements et autres départs en tout genre.

Donc, si on résume je passais d’une vie bien remplie avec parfois des journées de 14h de boulot (ouais, malgré tout j’aimais ce job) à plus grand chose car adieu le côté social vu que j’ai dû rendre  mon téléphone de fonction (adieu l’iphone, mais ceci était finalement une très bonne chose, aujourd’hui je me passe aisément de mon portable pendant plusieurs jours) et au revoir les copains voisins car c’était impossible de repasser sans y croiser le regard de mon ancien patron.

Sans parler de déprime, car il fallait que je garde des forces et mon côté vaillant pour nourrir mon coloc’ à quat’ pattes et moi-même, c’était pas la folie non plus. Mais l’été était encore là et des solutions temporaires s’offraient à moi, alors je ne m’en plaignais pas. C’est à ce moment là que j’ai changé beaucoup de choses dans mon mode de vie. Et c’est aussi à ce moment là que j’ai décidé de traîner à nouveau sur la blogow et que je suis retombée dedans. Le Fourtou est né à cette période, ayant besoin de partager et de découvrir tout en faisant connaissance avec ce nouvel et vaste univers qui s’ouvrait à moi, l’anonymat y étant plus que séduisant. Et c’est vous qui m’avez aidé à tenir avec vos articles, vos blogs, vos visites, vos commentaires, vos retour positifs et votre sympathie sans faille ! 🙂

Puis il y a eu la case « Retour Fac », pas vraiment une réussite non plus, j’y croyais sans vraiment y croire, je faisais mon bout de chemin, ravie de retrouver les étudiants, les pelouses bien vertes, certains profs trop cool et de faire de nouvelles rencontres. Mais le découragement est très vite arrivé suite à la quantité de travail demandé chaque semaine et qui ne me passionnait pas des masses. De plus, 40 min de trajet, ça ne motive pas non plus. Et le froid qui s’installe fait se vider les belles pelouses, alors à quoi bon persévérer ?

Je vous passe les états d’âmes et phases de déprimes par lesquels je suis passée, je tiens à dire qu’heureusement que Doctor Who à été là pour m’accompagner pendant plus d’un mois, j’avais au moins ça pour ne pas vraiment penser. Et oui, dans ces cas là, on fuit peu à peu la triste réalité pour y chercher un monde meilleur.

Peu après ça, ce projet de Tour d’Europe s’est imposé à moi, mais le problème était toujours le même, comment faire avec un compte plus qu’à sec et aucune rentrée d’argent pour me procurer tout ce dont j’avais besoin et pour m’assurer une sécurité financière « au cas ou » ?

Trouver un job par ces temps n’est pas chose aisée et voyant que je parvenais à me débrouiller plus ou moins bien depuis août, je cherchais sans vraiment chercher. Puis LA bombe est tombée. Vous voyez celle qui fait un max de dégâts en se crashant et qui vous pousse à réagir sinon vous ne pourrez vous en sortir sans risque grave ? Et oui, je me la suis prise dans la poire. A trop glander et se rire du système, il te retrouve pour mieux te défoncer la gueule. Donc, suite à ça, je me suis finalement occupé de tout ce que j’avais laissé en attente non sans ronchonner parce que quand même, c’est vraiment pas marrant de courir les administrations en sachant que personne n’aura de solution mais qu’il faut malgré tout le faire, car la loi l’ordonne. Et ça me met hors de moi. Un jour je vivrais comme ces gens que l’on voit dans les reportages, dans ma cabane/hutte/yourte, en pleine nature/forêt/montagne, tout en récup’ et totalement autonome avec mon potager et mes amis animaux ! Mais je m’égare.

J’ai donc sauvé les meubles et en souriant à l’univers, celui ci à été bon envers moi. Car oui, j’ai adopté la pensée positive et la gratitude, par exemple, chose toute conne mais chaque matin je remercie le soleil de se lever pour ainsi nous offrir une nouvelle journée !

Autre petite chose (oui, sans savoir vraiment pourquoi, j’ai décidé de tout vous dire) depuis ce début d’année il se trouve que je vois régulièrement quelqu’un qui m’aide à comprendre les pourquoi des comment de ma vie, de mon passé, de mon enfance et ce travail assez éprouvant ne m’aide pas à garder le moral car le bordel qui en résulte une fois sorti de son bureau m’obsède plusieurs jours après. Oui, je suis une thérapie et je suis contente d’en avoir fait la démarche. Quand des réponses surviennent bien des années après t’être posé certaines questions, ça aide pas mal à grandir « pour de vrai », des choses se dénouent, tu en comprends d’autre et surtout la paix intérieur s’installe en toi. Car c’est toujours plus simple quand tu as les clés pour comprendre au mieux ton histoire.

Vous comprendrez donc que je me suis un peu trop avancée, je dirais même que j’ai eu les yeux plus gros que le ventre en me lançant dans ce challenge. J’y ai vraiment cru, je pensais qu’il allait me donner un but, me sortir de cet état de déprime léthargique qui me faisait devenir peu à peu une espèce de larve qui se laisse bouffer par la vie et qui n’ose plus sortir de son lit, seul cocon protecteur à partir duquel je pouvais m’immerger dans n’importe quel univers ayant les livres à ma droite et l’ordi à ma gauche, cela toujours accompagné d’une certaine plante thérapeutique très apprécié de tous, qui aide l’esprit à voyager. Même mon chat voyait bien que je devenais l’ombre de moi-même.

Ce fut donc un laborieux échec malgré quelques bon points quand même : Je me suis remise à la méditation et je la pratique plus régulièrement qu’avant en appréciant vraiment, tout pareil pour la lecture, j’ai même investi à nouveau dans deux bouquins déniché dans une librairie d’occasion tellement rempli… Il y avait des livres partout où mes yeux se posaient, mais vraiment partout, j’adore et j’y retournerais ! J’écris plus souvent aussi, je compte me procurer un de ces carnets qui me donnent envie depuis un bon moment maintenant, du type 5 ans de réflexion, et autre carnet de gratitude. Puis lâcher l’ordi quelques jours est un habitude que je compte bien prendre assez souvent, ça ne procure que du bien !

Mais saluons le beau temps qui s’installe à nouveau ces derniers jours, et surtout une amie très chère à mes yeux qui a fait tout son possible pour m’accompagner, me sortir, me changer les idées, m’écouter, me booster… Je ne la remercierais jamais assez d’avoir persévérer contre ma mauvaise foi et ma méga flemme !

Mais FINI tout ça, je reprends ma vie en main !

Puis un jour, il y a deux ou trois semaines de ça, j’ai cliqué sur le bouton « postuler » pour bosser pour une ONG et ainsi devenir recruteur de donateur. J’avais déjà tenter le coup il y a deux ou trois ans, sans succès, je m’étais alors convaincu que ce job n’était pas fait pour moi, n’ayant même pas passé l’entretien téléphonique. Mais cette fois, n’ayant que ça à faire et comprenant que ce job pourrait être MA solution pour me sortir de cet infernal cercle vicieux, j’ai bûché à fond sur l’association etc, pour être prête et avoir un max de connaissance. Grâce à môman, l’entraînement fut efficace, elle m’a posé les pires questions que l’on peut entendre lors d’un entretien sans oublier de me donner les meilleurs conseils et c’est ainsi que j’ai réussi haut la main. Ne croyant pas en ma chance ni en moi, je me dis que c’est un coup de bol. Puis je reçois une date pour l’entretien en face à face et là, la panique et le stress s’empare de moi. Je passe 3 jours dans un état de stress incroyable, tentant de relativiser les choses, de me dire que si je loupe ça, ce n’est pas si important, mais que nenni.

Au fond je savais bien que c’était plus important qu’un simple job ou qu’un revenu… C’est ce qui me manquait, la sphère d’activité qui me permettra de faire du social à fond, de traîner avec une équipe pendant un mois, de rencontrer des gens, d’oublier mes problèmes qui auront par la même occasion pris la poudre d’escampette… Oui ce job me sortira de tout ça et me permettrait de reprendre ma vie en main et surtout de mettre de côté plus facilement pour ce Tour d’Europe qui se voit reporté mais surtout pas annulé ! 😉

Et c’est donc vendredi matin que tout s’est joué. J’ai évidemment, dès la veille, cassé les bonbons de tout ceux qui m’entouraient avec mon stress et ma panique, à réciter mes connaissances et à présenter l’association que j’allais représenter, comme ces étudiants avant un partiel, ou encore comme un élève à l’approche du bac. Vint l’heure fatidique, je me rends sur le lieu de rdv, je rencontre la personne que je dois convaincre de m’intégrer à son équipe de rue, il m’invite à me choisir une boisson, un thé me calmera les nerfs, ce ne sera que le troisième depuis le réveil. Et c’est parti. Et bizarrement, je me trouve confiante, plutôt cool et débordante d’énergie, avec un mega smile aux lèvres, et une gnaque à toute épreuve. Malgré le stress qui m’aura fait bafouiller, je m’en sors avec brio, plutôt fière de moi et j’explose intérieurement de joie quand il m’annonce qu’il m’appellera demain midi pour le résultat mais que je n’ai pas trop à m’en faire car pour lui c’est déjà un grand OUI !

La joie et l’excitation laisse place à l’attente de la confirmation et je passe le reste de la journée à m’occuper sans trop y penser. Et c’est après une nuit de 3h que je me réveille en forme..? Juste à temps pour répondre à ce coup de fil tant attendu. Et d’entendre que je suis officiellement dans l’équipe, au réveil d’une très, très bonne soirée…. Je n’ai pas les mots. Mais voilà, depuis hier, de grosse remise en questions, des attentes inconscientes, un méga smile à l’idée d’avoir à nouveau un travail et surtout un travail qui va pouvoir me permettre de défendre mes valeurs, de me sentir utile et d’agir concrètement !

Je commence mardi, et je suis à la fois excitée et apeurée, pour un stupidité humaine; la peur de ne pas être à la hauteur bien sûr. Mais en tout cas, voilà.. Je sors enfin de cet état dans lequel je suis plongée depuis 6 mois maintenant !! Et ce n’est pas rien. Même si je n’arrive pas vraiment à m’en réjouir à fond pour l’instant, je sais que c’est du tout bon, et même du très, très bon.

Pour les plus curieux et intéressés, c’est Aide et Action que je vais soutenir pour ma toute première mission, et j’en suis vraiment très fière car l’éducation doit être une priorité mondiale !

Enfin, pour la p’tite nouveauté: je me suis mise à faire du Contact Juggling, du moins, je commence, mais je trouve ça tellement trop méga cool ! Et j’aime m’imaginer un jour avoir son niveau :

J’arrête ici cet article beaucoup trop long. A croire que j’avais besoin de vous raconter tout ça, en tout cas, ça me fait du bien, je me sens comme libérée, vous en savez plus sur moi et les dernières étapes de ma vie, qui n’excusent ni ma non régularité, ni mon manque de rigueur mais vous permet de comprendre pourquoi ça va et ça va plus et ça re va… 😉

Mais à partir de maintenant ça ne peut qu’aller mieux et être le TOP !

Je vous dit donc à bientôt pour de super articles inspirés avec tout plein de smile, de patate et de super bonne énergie positive dedans !! 🙂 Et si vous êtes toujours là à me lire, merci et désolé pour ce pavé que je n’avais pas prévu du tout.

A bientôt,

Take care.

2 commentaires sur “Un peu de moi… – L’histoire du Dimanche #2

  1. Effectivement tu as quand même eu des mois agités, mais c’est bien de finir sur une note aussi positive! 🙂 J’espère pour toi que ce boulot t’apportera tout ce que tu y cherches.
    Je pense qu’on a tous des phases où on a l’impression de ne pas avancer ou pas assez, l’important c’est d’en sortir, et d’en tirer des enseignements pour la suite 🙂

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    1. Oui, finir sur ce point méga positif est pour moi une façon de démarrer un nouveau cycle, sûrement plus serein niveau pic émotionnel ^^’ Et je ne compte pas laisser cet état s’installer à nouveau de si tôt ! 🙂

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